Il est estimé que 10 000 ha de parc photovoltaïques (PV) sont en fonctionnement en France, cette surface va augmenter dans les prochaines années. Les PV représentent des « écosystèmes anthropisés » dont les effets sur la structure et le fonctionnement des différentes communautés végétales et animales sont encore peu connus, en lien notamment avec leurs modes de gestion et l'existence de différents micro-habitats (bordure interne, inter-rang et sous panneaux). L'objectif de notre étude est d'évaluer les effets du mode de gestion et des micro-habitats sur les communautés végétales au sein de PV.
Ce travail constitue la première partie d'une étude menée sur 10 parcs en Nouvelle Aquitaine et 10 en PACA, les parcs ont tous entre 4 et 7 ans d'âge. Au sein de ces parcs, 240 relevés floristiques ont été réalisés en 2023 selon 2 modalités de gestion (pâturage et fauche) et les 3 modalités de micro-habitats. Les analyses sont menées sur des indicateurs de diversité et sur la composition des communautés .
Selon les premiers résultats en région de Nouvelle-Aquitaine, les micro-habitats impactent la richesse spécifique, la diversité Shannon et l'indice d'équitabilité de Piélou qui sont significativement plus faibles sous panneaux. L'influence de la gestion semble moins forte. Le pâturage et la fauche paraissent être deux méthodes adaptées pour la gestion des parcs. Les résultats sur les 2 régions seront présentés lors de la communication. Enfin, un suivi à plus long terme permettrait de mieux comprendre l'effet microclimat des panneaux.